Belladone - 5. Sur les flots
"Tu crois qu'il nous a vus?" Les mains de Cataleya blanchissent tandis qu'elle serre le bastingage. L'homme relâche la barre pour venir se poster à ses côtés: "Je ne pense pas. Mais il vaut mieux se faire discret tant que nous ne serons pas au large." A son grand étonnement, il voit la jeune femme se diriger vers la cabine de pilotage:"Alors? Où allons-nous?" Il la rejoint en deux enjambées: "Tout ce qui compte pour le moment c'est de mettre de la distance entre les hommes de Romero et nous." Il l'écarte doucement pour reprendre la barre.
"Alors ma jolie, si tu m'en disais un peu plus sur toi? Après tout, nous sommes dans le même bateau." Il lui adresse un clin d'oeil pour souligner son trait d'humour. Avec un petit soupir, elle retire sa perruque: "Arrête de m'appeler comme ça. Je ne suis pas une écervelée qu'un sourire et un mot doux suffisent à mener par le bout du nez." Le sourire de l'homme s'élargit: "Je suis pourtant facilement parvenu à te mettre hors combat!" En l'espace d'un battement de cœur, elle se saisit du bras de l'inconnu et l'immobilise, son poignard sur sa gorge. Elle se colle contre lui avant de murmurer à son oreille: "Tu disais, mon mignon?"
"Hé bien, tu sais te débrouiller finalement! Si tu me relâchais maintenant, qu'on puisse parler?" Elle s'éloigne d'un pas et s'assied à côté de la barre: "Très bien, je t'écoute... mon mignon." Il lève les deux mains en signe d'apaisement: "Je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases tous les deux. Puisque nous sommes amenés à faire équipe, autant faire en sorte que ça se passe bien. Après tout, nous ne pouvons compter que l'un sur l'autre dans le cas présent. Tu peux m'appeler Aménadiel. D'après ce que j'ai pu voir, nous exerçons.. Eh bien disons dans la même branche. J'étais à Aquiraz pour mettre fin aux activités de Romero."
"Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à avoir une aussi séduisante concurrente." Elle incline gracieusement la tête pour accepter le compliment tandis qu'il poursuit:"J'étais là un peu avant toi. Je ne parvenais pas à trouver un angle d'approche satisfaisant. J'ai donc décidé de t'observer un moment. Après tout, tu es bien plus jolie que ce gros porc de Romero." Elle pose son doigt sur ses lèvres pour l'empêcher de poursuivre:"Merci pour les compliments mais, en t'appropriant ma découverte, tu m'as quand même mise dans un sacré pétrin!"
Le visage de Cataleya s'assombrit. Aménadiel se saisit de sa main pour dégager sa bouche:"C'est ce que j'ai cru comprendre. Mais je suis quand même venu à ta rescousse, non?" D'une secousse, elle se dégage avant de lui tourner le dos: "On peut dire ça, oui. Si tu m'avais laissé faire le travail, je ne serais pas dans une situation aussi périlleuse. Enfin je suppose que je peux te remercier: tu m'offres l'échappatoire que je n'espérais plus." Aménadiel garde le silence, attendant qu'elle se décide à poursuivre ses explications.
"Alors ma jolie, si tu m'en disais un peu plus sur toi? Après tout, nous sommes dans le même bateau." Il lui adresse un clin d'oeil pour souligner son trait d'humour. Avec un petit soupir, elle retire sa perruque: "Arrête de m'appeler comme ça. Je ne suis pas une écervelée qu'un sourire et un mot doux suffisent à mener par le bout du nez." Le sourire de l'homme s'élargit: "Je suis pourtant facilement parvenu à te mettre hors combat!" En l'espace d'un battement de cœur, elle se saisit du bras de l'inconnu et l'immobilise, son poignard sur sa gorge. Elle se colle contre lui avant de murmurer à son oreille: "Tu disais, mon mignon?"
"Hé bien, tu sais te débrouiller finalement! Si tu me relâchais maintenant, qu'on puisse parler?" Elle s'éloigne d'un pas et s'assied à côté de la barre: "Très bien, je t'écoute... mon mignon." Il lève les deux mains en signe d'apaisement: "Je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases tous les deux. Puisque nous sommes amenés à faire équipe, autant faire en sorte que ça se passe bien. Après tout, nous ne pouvons compter que l'un sur l'autre dans le cas présent. Tu peux m'appeler Aménadiel. D'après ce que j'ai pu voir, nous exerçons.. Eh bien disons dans la même branche. J'étais à Aquiraz pour mettre fin aux activités de Romero."
"Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à avoir une aussi séduisante concurrente." Elle incline gracieusement la tête pour accepter le compliment tandis qu'il poursuit:"J'étais là un peu avant toi. Je ne parvenais pas à trouver un angle d'approche satisfaisant. J'ai donc décidé de t'observer un moment. Après tout, tu es bien plus jolie que ce gros porc de Romero." Elle pose son doigt sur ses lèvres pour l'empêcher de poursuivre:"Merci pour les compliments mais, en t'appropriant ma découverte, tu m'as quand même mise dans un sacré pétrin!"
Le visage de Cataleya s'assombrit. Aménadiel se saisit de sa main pour dégager sa bouche:"C'est ce que j'ai cru comprendre. Mais je suis quand même venu à ta rescousse, non?" D'une secousse, elle se dégage avant de lui tourner le dos: "On peut dire ça, oui. Si tu m'avais laissé faire le travail, je ne serais pas dans une situation aussi périlleuse. Enfin je suppose que je peux te remercier: tu m'offres l'échappatoire que je n'espérais plus." Aménadiel garde le silence, attendant qu'elle se décide à poursuivre ses explications.
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