Belladone- 2. Libère-moi

Lorsque Cataleya reprend ses esprits, elle est attachée sur le lit au bout duquel son agresseur a pris place: "Te voilà réveillée ma jolie! Nous allons pouvoir parler." Dans ses mains, il fait tourner le poignard de Cataleya avec l'intention manifeste de s'en servir si elle ne s'exécute pas. La jeune femme essaye de gagner du temps, espérant trouver une solution pour se tirer de là:"Qui êtes vous? Que me voulez-vous?" Il secoue la tête:"Bien essayé ma jolie mais c'est moi qui pose les questions. Tant que tu ne crie pas, tout devrait bien se passer." 

Il dépose la lame à côte de lui avant de poursuivre:"J'ai cru remarquer que nous avions des intérêts en commun? Pourrais-tu me dire pourquoi tu t'intéresse à Romero?" Devant le mutisme de Cataleya, il poursuit: "D'après ce poignard, je devine que tu ne comptes pas l'inviter à diner donc... Qui t’envoie?" Elle détourne le regard et serre les poings, se préparant à encaisser le coup qui ne manquera pas de venir pour l'obliger à parler. Mais rien ne se produisant, elle se décide à le regarder à nouveau, surprise. 

"Je ne compte pas te frapper, je ne suis pas un sauvage. Tu veux garder le silence? Très bien, j'ai d'autres chats à fouetter." A l'aide de la lame, il découpe un morceau du drap:"Tu comprendras que je ne peux pas te laisser crier et attirer l'attention..." Il s'avance, tenant le tissus entre les mains. Cataleya commence à se débattre, pensant qu'il compte l'étrangler. "Arrête de gesticuler! Je vais juste te bâillonner. Ensuite je pourrai vaquer à mes occupations." 

Il s'avance encore mais s'arrête net lorsque Cataleya s'exclame:"Stop! Tuez-moi si vous voulez mais, par pitié, ne me laissez pas ici." De surprise, il se laisse tomber à côté d'elle:"Alors là va falloir que tu t'expliques ma jolie!"Cataleya plante ses yeux dans ceux de son agresseur:"Arrêtez de m'appeler comme ça! Si vous me laissez ici, mon employeur me retrouvera et..." Il soutient son regard:"Et?" Elle soupire et détourne le regard avant de poursuivre:"Les conséquences seront terribles pour moi... Pire que la mort."