Le loup et le chat - 11. La meute
"Je suis né dans une famille de
loups-garous. J'ai un frère ainé et un frère cadet : Zakary et Erik. Nous avons
toujours été très soudés, même si nous étions souvent en compétition. Jeunes,
nous sortions toujours chasser ensemble les soirs de pleine lune. Nous nous
contentions souvent du bétail des environs ou de la faune des bois avoisinants.
En vieillissant, Zak et moi sommes devenus plus compétiteurs, cherchant sans
cesse à faire mieux que l'autre. Cela amusait beaucoup Erik qui tentait, sans
se rendre compte du danger, de nous imiter."
"Une nuit, nous sommes tombés sur un riche
aristocrate et ses gens qui rentraient d'une partie de chasse. Attirés par
l'odeur du sang, nous n'avons pas été assez prudent et Erik a été blessé. Nous
l'avons ramené à la maison et il a rapidement guéri. Mais notre mère ne voulait
plus qu'il nous accompagne : elle s'était bien rendu compte que cet accident ne
nous avait pas servi de leçon, malheureusement. Nous sommes repartis en chasse
dès la pleine lune suivante, bien décidés à nous surpasser encore et
toujours."
"Confiants en notre force et notre agilité,
nous sommes devenus de plus en plus imprudents. Jusqu'au jour où... Nous avons
décidé de jouer un tour à l'homme qui avait blessé Erik et avec qui nous avions régulièrement maille à partir. Nous avions décidé de
faire un véritable carnage sur ses terres et de décimer toutes les bêtes qui s'y trouvaient. Avec le recul, je me rends compte à que point cela était
stupide et dangereux. Mais nous étions grisés par le plaisir de la chasse et
par l'envie de venger notre petit frère alors nous nous sommes élancés et nous
avons commencé à tuer chaque animal que nous rencontrions..."
"Nous n'avons pas remarqué les hommes postés
en haut des murs, armés de fusils à balles d'argent. Lorsque nous avons été
suffisamment près, ils ont ouvert le feu. Zakary, qui voulait me prouver qu'il
était le plus rapide, avait pris de l'avance et c'est lui qui a subi le plus
fort de l'attaque. Je n'ai pu que l'emmener à l'abri. Il était grièvement
blessé et j'ai cru que je ne parviendrais jamais à la ramener à la
maison." Sa voix se brise sur les derniers mots. Alana ne sait quoi dire :
elle comprend à quel point il doit se sentir mal. C'était totalement
irresponsable de leur part mais ils étaient jeunes...
je ne sais plus où j'en étais dans la lecture et cette partie je l'ai passé sur MC en version bulle ^^
RépondreSupprimerCela dit, j'adore te lire. Mais ça tu le sais déjà. Tu aurais du être romancière. Tu ne veux pas faire un roman, et on le fait avec quelques photos de nos teams de BJD ^^ !